Les conditions pour défiscaliser en LMNP

Conditions pour défiscaliser en LMNP

Investir dans l’immobilier constitue aujourd’hui l’une des alternatives qui s’offrent à vous pour profiter de nombreux avantages fiscaux et financiers. En effet, les investissements dans la pierre permettent aux particuliers et aux professionnels de réaliser un placement efficient sur le long et le moyen terme. Bien entendu, cette démarche n’est pas effectuée à la légère. Il est notamment nécessaire de bien choisir le type d’investissement. Investir dans l’immobilier locatif peut alors s’avérer assez intéressant. À travers la location en meublé, les particuliers peuvent alors choisir entre deux statuts définis. L’un d’eux est le statut LMNP ou loueur en meublé non professionnel. L’accès à celui-ci est conditionné par de nombreux critères. Décryptage dans cet article.

Petit rappel sur la LMNP

La LMNP peut se définir comme une niche fiscale permettant de préparer sa retraite. Elle permet à tout particulier de devenir le propriétaire d’un bien meublé. Cela lui permet également de percevoir différents revenus locatifs non imposés et de récupérer la TVA si le bien acheté est un bien neuf. Il s’agit donc d’une solution de défiscalisation présentant plusieurs avantages non négligeables. La LMNP est dédiée aux logements meublés en location qui génèrent des revenus de location plafonnés à 50 % des revenus annuels globaux du propriétaire ou une somme avoisinant les 23 000 euros annuels. Ce statut n’est cependant pas recommandé si la somme perçue est plus importante. Il est donc nécessaire d’opter pour le statut LMP. Des professionnels en placements financiers comme Julien Vautel peuvent vous aider à trouver la solution la plus adéquate en fonction de vos objectifs. En effet, julien vautel peut vous conseiller au mieux, par exemple, pour bien préparer votre retraite et réaliser des placements adaptés à vos besoins et à votre profil. Évidemment, le statut LMNP constitue un bon moyen pour préparer une retraite puisqu’il constitue un placement sur le long terme. Ce placement est non revendu et conservé et est valorisé dans le temps. Par ailleurs, la LMNP existant depuis 1949 constitue un dispositif d’optimisation fiscal très apprécié depuis des années par les investisseurs optant pour les biens meublés.

Les avantages de la défiscalisation en LMNP

La défiscalisation en LMNP est une solution de défiscalisations qui propose différentes possibilités spécifiques. Ces possibilités ne sont pas proposées par les autres solutions de défiscalisation existantes. En effet, en optant pour le statut de loueur meublé non professionnel, un particulier peut profiter d’un amortissement de son ou de ses biens meublés en location sur plusieurs années. Il peut procéder à un calcul de sa dévalorisation chaque année en fonction de leur usage et de leur usure. Il peut également procéder à une déduction des charges dédiées à leur gestion ainsi qu’aux intérêts de son emprunt. Un autre attrait du statut LMNP est qu’il permet la récupération de la TVA à 20 % sur l’investissement lorsque celui-ci concerne une résidence neuve de services. Il peut s’agir d’une résidence médicalisée, d’une résidence d’affaires, d’une résidence de tourisme ou encore d’une résidence étudiante. Évidemment, d’autres avantages fiscaux et financiers peuvent découler de la défiscalisation en LMNP. LA LMNP est accessible à tous les contribuables et permet de gérer sans soucis grâce à l’absence de gestion locative. Le bailleur commercial est celui qui procède à la gestion du bien meublé. Cette option de défiscalisation permet également d’obtenir des revenus assurés mensuels et d’amortir les équipements et les meubles, mais aussi le bien lui-même.

Les critères et conditions du statut LMNP

Différentes conditions doivent être respectées si vous souhaitez bénéficier des avantages proposés par le statut LMNP. Il faut avant tout savoir que la sous-location ou la location d’un logement meublé constitue une activité commerciale selon la législation. Ainsi, les loyers perçus sont imposables au niveau de la catégorie des bénéfices commerciaux et industriels au lieu des revenus fonciers. L’accès au statut LMNP nécessite alors l’achat d’un logement déjà meublé ou que vous pouvez meubler une fois la transaction effectuée. Vous pouvez également acheter une résidence neuve de services afin de procéder à la récupération de la TVA. Vous devez aussi être lié à un gestionnaire de résidence par un bail commercial et ne pas percevoir un revenu de location plus important que la moitié de vos revenus globaux ou du plafond de revenus de 23 000 euros. Un autre impératif consiste à ne pas être enregistré au RCS ou registre du commerce et des sociétés. Dans le cas contraire, vous disposerez du statut de loueur en meublé professionnel ou LMP en tant que dirigeant d’entreprise. Remarque, avant de choisir le statut LMNP, vous devez au préalable définir votre budget et la localisation du bien tout en vérifiant sa rentabilité.

Les régimes fiscaux applicables au statut LMNP

Les revenus créés à partir des loyers des locations meublées sont imposables. Vous avez généralement le choix entre deux principaux régimes fiscaux. Le premier est le régime micro-Bic. Il s’agit d’un régime d’imposition simplifié pour les personnes déclarant un revenu de moins de 32 000 euros annuels. Le revenu net imposable est déterminé après la réalisation d’un abattement de 50 % et sans déduction de charge. Ce régime est destiné aux locations servant de résidence principale, locations saisonnières ou locations à usage temporaires. Le second régime fiscal possible est le régime réel. Ce régime est dédié aux personnes dont les charges dédiées à l’entretien de locations meublées sont plus conséquentes que l’abattement de 50 %. Leurs revenus de locations peuvent ainsi dépasser le seuil de 32 900 euros par année. Le cas échéant, il sera alors nécessaire d’opter pour le statut LMP comme un chef d’entreprise. Néanmoins, si les revenus ne dépassent pas ce seuil, le régime réel permet une déduction des dépenses concernant le logement meublé sous statut LMNP. Il s’agit des charges calculées (taxe foncière, frais de notaire, charges de copropriétés, assurances…) et des dépenses réelles de défiscalisation (amortissement du bien, provisions).

 

 

 

 

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